Peut-on installer soi-même des panneaux solaires ?
Vous aussi, vous souhaitez produire vous-même votre électricité et ainsi faire des économies sur vos factures d’énergie ?

Avec une installation photovoltaïque, vous utilisez directement de l’électricité verte pour alimenter les appareils de votre maison. Et vous avez la possibilité de poser vous-même vos panneaux solaires ! Cette solution est-elle réellement intéressante ? Découvrez les avantages et les inconvénients d’une installation plug and play.
Les solutions photovoltaïques à poser soi-même
L’énergie solaire se démocratise de plus en plus. Désormais, il est possible d’acheter des kits solaires, des solutions « plug & play » à installer seul, sans l’intervention de professionnels. En quelques heures seulement, vous branchez les modules et produisez de l’électricité. Rien de plus simple a priori. Un onduleur convertit le courant continu produit par les cellules photovoltaïques en courant alternatif utilisable par vos appareils. L’électricité est injectée dans votre réseau domestique via un système de câbles reliés à votre compteur ou à une prise.
Sur le marché, la plupart des kits solaires comprennent :
- Un ou plusieurs panneaux solaires
- Un onduleur
- Un système de fixation : rails, bac à lester, support inclinable, visserie… selon que vous posez les panneaux au sol, sur un mur ou sur votre toit
- Un coffret précâblé
- Des câbles
Ces systèmes présentent différents avantages, ce qui leur vaut un certain succès. Mais ils ont aussi quelques inconvénients à connaitre et à prendre en compte.


Avantages des kits solaires
Le principal avantage du kit de panneaux solaires tient dans son prix. Comme l’intervention d’un professionnel n’est pas requise, cette solution se montre économique et permet d’investir dans une solution énergétique rentable et amortissable.
Qui plus est, les démarches administratives sont considérablement simplifiées :
- Pour une installation inférieure à 3 kWc et située à moins de 1,80 m du sol : aucune démarche n’est nécessaire
- Pour une installation inférieure à 3 kWc et située à plus de 1,80 m du sol : une déclaration en mairie est nécessaire
- Dans un cas comme dans l’autre, vous devez également déclarer votre installation à Enedis pour obtenir une convention d’autoconsommation (CAC)
Pour une installation supérieure à 3 kWc, généralement avec plus de 6 panneaux, vous devrez aussi réaliser une demande de Consuel et une demande de raccordement. C’est uniquement dans ce cas que vous pourrez revendre le surplus d’électricité produite.
Et leurs inconvénients
Avec un kit solaire que vous posez vous-même, vous ne pouvez généralement pas faire de l’autoconsommation avec de la revente de surplus. Et vous ne bénéficiez donc pas de la prime à l’autoconsommation.
Qui plus est, une telle solution nécessite :
- Le bon dimensionnement de l’installation : calculez la puissance nécessaire à vos besoins en électricité, mais aussi la rentabilité de votre projet et sa durée d’amortissement
- Des compétences en bricolage et en électricité
- La préparation du support : attention, pour une installation en toiture, il est indispensable de sécuriser le chantier et de limiter les risques de défaut d’étanchéité du toit
- Les panneaux sont relativement lourds et leur manipulation, surtout en hauteur, peut vous amener à demander de l’aide
- De bien orienter les panneaux et de les poser de façon optimale en prenant en compte notamment leur inclinaison et les conditions d’ensoleillement
Vous avez également la possibilité de faire appel à des professionnels RGE et certifiés Quali’PV. Ces experts vous aident à définir votre projet et se chargent de son installation et de toutes les démarches administratives inhérentes.
